Notre démocratie
Peu de politiciens oseront l’admettre : la classe moyenne se meurt. L’appauvrissement se constate par la difficulté des gens à se loger, se nourrir, se payer le nécessaire pour vivre. Même chez les travailleurs ayant un salaire décent. Une situation que l’on observe dans la plupart des pays occidentaux.
Cette classe moyenne est la colonne vertébrale de nos démocraties. Nous pouvons faire de la ville de Québec un laboratoire qui servira d’exemple ailleurs. En prenant des mesures pour aider les gens et en les impliquant dans le processus démocratique, nous pouvons combattre le cynisme et le pessimisme.
Nous avons besoin d’un nouveau contrat social. Il faudrait consulter la population par référendum sur les questions et projets importants. Faire preuve de plus de transparence sur les coûts et les raisons de l’existence d’un projet. Je m’engagerai à faire cet exercice, un peu à la manière de René Lévesque lorsqu’il expliqua pourquoi nous devrions nationaliser l’électricité.